
De nouveaux protocoles sont implémentés chaque mois. Mais ce n'est pas tout !
De nouveaux protocoles sont implémentés chaque mois. Mais ce n'est pas tout !
L'auriculothérapie, comme la neuromodulation auriculaire et l'acupuncture auriculaire, est une science en mouvement ! L'existence de plusieurs Ecoles, de courants de pensée et même de traditions rend la synthèse difficile. Ainsi, un point d'un même nom peut se trouver sur deux localisations différentes. Par exemple, le point "estomac" fait l'objet d'au moins 3 sites de puncture différents. De même, une même localisation peut avoir plusieurs nom différents: par exemple, le point "anxiété" chinois et "rhinencéphale" européen sont identiques. De même, de nouveaux protocoles voient le jour régulièrement.
Et ce très simplement: à titre individuel, la fonction "Analyses" permet de mettre en parallèle, pour une indication donnée, les protocoles réalisés et les résultats obtenus. A titre collectif, certains utilisateurs partagent leur expérience et leurs protocoles sont retenus si le nombre de patients traités est suffisant. Dans ce cas (et avec leur accord !), leurs protocoles sont proposés à la communauté.
Les protocoles existants sont sourcés autant que faire ce peut. Les protocoles issus d'ouvrages ont tous reçu l'autorisation de leurs auteurs avant leur diffusion.
Régulièrement, Aurimatrix met en ligne de nouveaux protocoles pour des indications existantes, mais propose aussi de nouvelles indications. Il y a cependant plusieurs limites. Certaines indications nécessitent d'avoir un diagnostic médical préalablement posé. Par exemple, le protocole pour l'indication "tremblement essentiel" s'applique pour un tremblement essentiel, mais implique que les diagnostics différentiels aient été éliminés par un médecin. Ce serait trop bête de traiter une dysthyroïdie...
Ensuite, certaines indications ne sont pas des indications. Proposer un traitement pour une maladie de Parkinson, une sclérose en plaques ou un SIDA relève du charlatanisme. En revanche, pour ces indications, il est possible de traiter un symptôme associé à ces maladies. Dans ce cas, le traitement est celui d'une manifestation de la maladie, pas de la maladie elle-même.
Prenons un exemple : chez un patient ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC), vous pouvez améliorer un syndrome anxieux associé à cet AVC, mais en aucun cas améliorer l'oxygénation cérébrale ou le débit sanguin cérébral dans la phase aiguë. Seule la thrombolyse ou la thrombectomie le peuvent, dans l'état actuel des connaissances. De même, vous ne pouvez en aucun cas prévenir la récidive par stimulation du pavillon auriculaire. Le cardiologue sera sans doute mieux placé.
C'est pourquoi, dans Aurimatrix, l'indication "AVC" apparait comme diagnostic associé, ce qui signifie que vous ne pouvez pas mettre AVC comme seule indication. En revanche, si vous rentrez une première indication (par exemple, angoisse, stress, anxiété pour reprendre l'exemple), alors vous pourrez saisir l'indication "AVC", qui apparait comme diagnostic "indicatif".
La synthèse des différentes Ecoles est longue. Malgré tous nos efforts, certains points peuvent faire l'objet de discussions sur leur nom ou leur localisation. Nous nous efforçons de corriger les différences quand un consensus est atteint. C'est pourquoi certaines mises à jour peuvent modifier légèrement la position de certains points.
Bonne nouvelle ! Nous tenons compte de vos retours pour améliorer sans cesse l'application. Nous travaillons sans relâche pour vous offrir un service de qualité pour une pratique professionnelle.